vendredi 1 novembre 2013

CORREO N° 95 - Novembre 2013.


CORREO
de LOS AMIGOS DE ESPAÑA
3 Rue Yves de Kerguélen - 56000 Vannes.

Tél :02.97.40.72.40. ou 06.89.68.11.45.

http://sites.google.com/site/amigosdeespanavannes      amigos.de.espana@gmail.com

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 ¡ FUE LA FIESTA !
 


Une centaine d'amigos parmi lesquels de nombreux nouveaux se sont retrouvés le 19 octobre pour notre Fiesta de rentrée chacun apportant son petit plat mitonné maison salé ou sucré. Plaisir de se retrouver, plaisir d'accueillir les nouveaux qui ont pu avoir une meilleure connaissance de nos activités et de la convivialité qui est de mise dans notre association. Notre chorale et notre groupe de flamenco ont brillamment participé à l'animation de la soirée.




Et ce n'était qu'une répétition (réussie) avant notre Super Fiesta du 10 janvier où nous fêterons au Palais des Arts les Rois Mages et l'an nouveau avec un orchestre latino !

 
ASSEMBLEE GENERALE
Vendredi 15 novembre à 20 heures au Palais des Arts de Vannes.
Bilan de l'année écoulée. Programme d'activités 2013-2014. Modification du règlement intérieur: inlusion d'une clause relative au droit à l'image. Renouvellement partiel du Conseil d'Administration. Pôt de l'amitié.           
Pouvoirs et déclarations de candidatures au C.A. à retourner avant le 13 novembre.

¡ EL CLUB DE LOS NIÑOS DE VUELTA !
Pendant trois ans Caroline et José ont animé à la grande satisfaction de tous, parents et enfants, le "Club de los Niños" dont l'objectif est de sensibiliser les enfants à l'apprentissage de l'espagnol au travers d'activités ludiques, chants, saynètes … Le Club a parfaitement fonctionné jusqu'au jour où les contraintes professionnelles ont amené Caroline et José à y mettre un terme. Après un sommeil de deux ans, le Club va repartir avec Marie Le Berrigaud, jeune prof passionnée par l'Espagne. Les jeunes alumnos sont invités chaque samedi matin à partir du 9 novembre à 10h30 à l'école Sévigné, rue de la Poissonnerie, près de la Place du Poids Public.

                                  MOIS DU DOC:

Notre association participera cette année encore au "Mois du Doc" et présentera deux films sur Cuba, voyage oblige, et un autre témoignage sur l'intégration d'une fille de républicain espagnol en Bretagne. Les projections sont gratuites (mais tout soutien est le bienvenu), ouvertes à tous et se déroulent toutes au Palais des Arts.

Vous retrouverez l'ensemble de la programmation sur le site www.moisdudoc.com  ainsi que dans les brochures distribuées dans les médiathèques et espaces culturels.

SON CUBANO: UNE HISTOIRE DE LA MUSIQUE CUBAINE: de Dominique Roland et Jean-Christophe Hervé.
Cuba compte 12 000 musiciens professionnels et une multitude d'orchestres familiaux. Héritiers d'une histoire riche et tumultueuse, les Cubains conjuguent tradition et mouvements musicaux actuels.

Vendredi 8 novembre à 18h.

 

LA LETTRE A GABRIELLE d'Alain Gallet.

C’est l’histoire d’une petite bretonne – Gabrielle – fille de réfugié républicain espagnol dans la Bretagne des années soixante. Petite et grande histoire se mêlent à chaque instant en ce film d’émotions qui culmine par une lettre et une rencontre inattendue … Gabrielle Garcia sera présente pour cette soirée. Vendredi 22 novembre à 18 h.

 
CUBA ENTRE DEUX CYCLONES, de Bernard Mangiante.
Neuf millions de Cubains, sur les douze qui peuplent l'île, sont nés après la révolution. Un panorama de la société cubaine d'aujourd'hui, les rêves et les espoirs, les changements actuels et à venir.

Vendredi 29 novembre à 18h.

Les trois films seront précédé d'un court métrage "Mi Papa es director de cine" de Germán Roda.

Parmi les nombreux autres films à l'affiche, Cin'écran ( www.cinecran.org ) propose:

"CEUTA, DOUCE PRISON", de Jonathan Millet et Loïc H. Rechi, France, 2012, 1h30
Le film suit les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc. Ils ont tout quitté pour tenter leur chance en Europe et se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, aux portes du vieux continent, partagés entre espoir d’obtenir un «laissez-passer» et crainte d’être expulsés vers leur pays.
En présence du co-réalisateur Loïc H. Rechi. Mercredi 13 novembre. 18h – IUT, Vannes.

"BARCELONA AVANT QUE LE TEMPS NE L’EFFACE", de Mireia Ros, Espagne Catalogne, 2010, 1h33
Chronique en sépia de la haute bourgeoisie qui fit la révolution industrielle en Catalogne. Une balade ironique dans la Barcelone du XXème siècle à travers les souvenirs recueillis par l’un de ses descendants, Javier Baladia, qui nous conduit à l’âge d’or d’une élite cosmopolite et cultivée.
En présence de la réalisatrice Mireia Ros. Jeudi 28 Novembre. 20h30 – Cinéville Vannes.

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LA CARTELERA

* Cocina du cours 7, mercredi 20 novembre à midi. Inscriptions auprès de Monique Martin-Daguet ou 02.97.40.72.40. ou 06.89.68.11.45.
* Gala "Danses du Monde" Palais des Arts, dimanche 24 novembre, organisé par le Conseil Municipal Jeunes. Participation de nos danseuses. Gratuit en échange d'un don au profit de la petite enfance. Réservation auprès de notre association.
* Bleuniou Gouez, la mala hierba nunca muere … venez découvrir la nouvelle création de Strollad La Obra,  Spectacle théâtral plurilingue (breton, espagnol, français), incarné par des comédiens et musiciens d’ici et là-bas, de Bretagne et d’Amérique Latine. Grandchamp. Nous attendons les précisions pour les réservations.
 Et en décembre:
* Cata; vendredi 6 décembre chez Cavavin, rue Hoche. Sur inscription, 15 personnes. Participation: 10 €.
* Cocina du cours 8 : attention la date est avancée au jeudi 12 au soir. Inscriptions auprès de Nicole Barange ou 02.97.40.72.40. ou 06.89.68.11.45.
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HOSPITALEROS EN LA RIOJA:

En 2012 la nouvelle municipalité de Logroño a confié à la Asociación Riojana de los Amigos del Camino de Santiago la gestion de l’albergue municipal de peregrinos que lui avait retirée l’équipe municipale antérieure. Celle-ci l’avait privatisée. En outre le nouvel alcalde lui a confié la responsabilité du centre d’information  des pélerins à l’entrée de la ville.

  Los Amigos Riojanos del Camino, qui gèrent également l’albergue de Navarrete à 15 km de Logroño, se sont donc trouvés soudainement contraints de recruter une cinquantaine de volontaires pour tenir les postes libérés. C’est pour les dépanner  que j’ai fait appel à des amis   de los Amigos de España. Une trentaine de personnes se sont portées volontaires pour aller en Espagne accueillir et aider les pélerins et les marcheurs  du Camino de Santiago …
 Le travail des hospitaleros  est bénévole et dure 15 jours : Ils sont hébergés dans les auberges et ne perçoivent que 15 euros par jour qui couvrent à peine leurs frais de voyage et de nourriture. C’est un travail qui exige une bonne condition physique, des aptitudes à l’accueil et à l’écoute  ainsi que des compétences linguistiques.
 Parmi les volontaires il y avait quelques anciens pélerins désireux de rendre au Chemin  ce qu’il leur avait donné. Ceci ne s’explique pas .Il faut avoir fait le Chemin pour comprendre.
 D’autres sont partis, curieux, à la
découverte  de la Rioja, du Camino et de ses pélerins. Certains étaient désireux de rendre service, d’aider, de donner du bonheur à ceux qui s’exténuent, sac au dos, sur les chemins vers Santiago. D’autres désiraient  pratiquer et améliorer leur espagnol, rencontrer des Espagnols, vivre en immersion totale dans le pays.
Ce travail d’hospitalero volontaire n’a pas toujours été évident.
Pour commencer il a fallu se mettre dans le bain. Que dire quand les hospitaleros dont vous prenez le relai s'en vont en vous laissant les clés de l’auberge sans vous informer des tâches ?
 Il faut  également, comme dans la plupart des associations, composer avec l’amateurisme, le non professionalisme des responsables: les rôles ne sont pas toujours bien définis ni les tâches bien réparties, les informations sont parfois  difficiles à trouver. Ce ne n’est pas facile de se situer. Il faut alors être très flexible et, dans un pays dont on ne maîtrise pas bien la langue, ç’est compliqué.
Et il y a ceux qu’on accueille  à l’auberge. Avec les vrais pélerins il n’y a pas de problèmes mais à côté il y a des touristes exigeants, rebelles aux règles de fonctionnement des auberges et qui trichent pour être admis. Pas facile non plus de se faire entendre par des groupes de jeunes qui se considèrent  en vacances et qui veulent s’amuser là où d’autres ont besoin de se reposer.

Pour l’hospitalero les horaires peuvent parfois paraître exténuants  par leur longueur avec des périodes d’activité intense, de stress et d’autres presque d’ennui quand l’albergue affiche complet, que chacun est casé. 
Restent les différents problèmes techniques  rencontrés et auxquels il faut tenter  remédier; les problèmes des machines, ordinateurs, lave-linge, cuisinières …qui n’en peuvent plus d’être maltraités tous les jours par les mains inexpertes de pélerins de tous âges  venant des cinq continents.     
N’oublions pas les difficultés linguistiques. Ils sont réels. Avec les Espagnols pour commencer qui ne parlent pas comme les profs. Et toutes ces gens dont on ne connaît pas la langue et qu’on s’efforce de comprendre, d’orienter, de satisfaire.¡ Nos duelen las cabezas !  Il faut même parler coréen (photo) !
 Enfin il y a la fatigue, physique d’abord due aux horaires, aux nuits courtes dans des albergues bruyants  dont les portes claquent la nuit et aux escaliers qu’on grimpe cent fois dans la journée; et, déjà suggérée, la  fatigue intellectuelle  avec tous ces pélerins  aux langages hermétiques dont les attentes, les problèmes sont multiples et qu’il faut écouter et tenter de comprendre pour les aider.
Rude tâche mais aussi tâche exaltante.
Car, coincée entre deux sierras, la Rioja est belle à découvrir  avec ses collines surmontées de vieux villages, de bodegas et de castillos, ses monastères  inscrits au Patrimoine de l’Humanité, ses vignes aux couleurs variant avec les saisons. C’est une région d’histoire, de culture et de gastronomie; Logroño est une belle ville où il fait bon s’arrêter et où l’on aime faire la fiesta. Le bon vin tinto crianza coule dans les innombrables bars à tapas. C’est bien agréable d’être hospitalero en Rioja.
Les membres de l’Asociación Riojana très reconnaissants envers les nouveaux hospitaleros se sont

mis en quatre pour les aider et, pour beaucoup, sont devenus des amis. En plus, dans les villes et les villages sur le Chemin; les hospitaleros volontaires jouissent d’une considération et d’un statut particuliers. Ils ont été partout bien accueillis et bien traités par les populations locales. Ils ont découvert la vie quotidienne de Logroño et de Navarrete, les petits commerces, les fêtes, les problèmes liés à la crise, ils se sont encore  fait des amis.    
                                                                                       
                                                                                                                 Instants de repos dans le patio.

Et il y a les pélerins ! Le bonheur d’accueillir, de servir, d’aider des personnes de tous âges, de tous milieux  venant de la Terre entière, de participer, de contribuer positivement  à ce qui sera peut-être la grande aventure de leur vie: le Camino de Santiago (fin septembre on a compté jusqu’à 61 nationalités différentes). Certains pélerins ont emporté avec eux, au bout du monde,  le souvenir et les portraits des hospitaliers bretons qui les ont si bien reçus et ces derniers  gardent en mémoire  les sourires affectueux et reconnaissants de leurs hôtes  d’une nuit.
 Sans doute ces apprentis hospitaleros estiment-ils qu’ils n’ont pas assez effectué de progrès en espagnol  car, bien qu’ils soient rentrés  très fatigués après cette expérience sur le Camino de Santiago, pour la plupart  ils  projettent déjà d’y retourner l’an prochain …

                                                                                              Marcel Lavoué

 
Nous avons reçu de Logroño une carte sympa: "Hola Amigos ! Lo pasamos muy bien en Logroño con los peregrinos. Estamos muy encantados de esta experiencia. Abrazos" écrit Nicole Barange. "Merece la pena lanzarse en esta experiencia" confirme Danièlle Leroux. "Amistades" ajoutent Rémy et Joëlle Ansquer.

  

EL LEGADO ÁRABE DE LA LENGUA ESPAÑOLA:

La lengua española contiene cerca de 10.000 palabras árabes, recogidas en el diccionario de la Real Academia de la Lengua (RAE). Así lo ha destacado el director del Instituto Cervantés, De la Concha, durante la celebración en el Congreso de los Diputados del Foro Interparlamentario Hispano-Marroquí que ha abordado las "Relaciones culturales en el marco de una herencia común".
De la Concha ha señalado que existen miles de palabras árabes en el español, mientras que por el contrario son "centenares" las palabras españolas que quedan en el árabe marroquí. El director del Instituto Cervantés ha destacado la gran influencia del árabe en la literatura española, algo que se puede apreciar en el poeta místico San Juan de la Cruz, cuya madre era de ascendencia marroquí.
De la Concha ha explicado que la primera vez que se habló español en Marruecos fue a finales del siglo XIV, y ha subrayado que el español es hablado hoy en día "por un número elevado de marroquíes", debido en parte a la llegada de marroquíes a España

 

EDOUARD MARTIN, EL ROSTRO DEL SINDICALISMO FRANCÉS NACIDO EN ESPAÑA.

Saltó a la fama cuando Mittal anunció el cierre de la última acería de Lorena y convence por su carisma, su dialéctia y la sinceridad que transmite
Su combate para salvar los altos hornos de Lorena han convertido a Edouard Martin, nacido en Andalucía y
emigrado con 7 años a Francia, en el rostro visible del sindicalismo francés, estrella mediática por su carisma, su dialéctica convincente y la sinceridad que trasmite.
«Yo no he hecho nada para atraer a los medios. Me limito a hablar con pasión de mi oficio y de mi combate
por salvarlo», afirma este electromecánico de 50 años, azote de los políticos, que saltó a la fama cuando el multimillonario indio Mittal anunció el cierre de la última acería de la región.
Desde entonces, su nombre no resulta indiferente en Francia. Encadenado a las puertas de la sede del Gobierno, encerrado durante días en las oficinas de su empresa, encabezando una marcha entre Florange y París. Edouard Martin ha hecho de todo para salvar los altos hornos. Pero lo que más fruto le ha dado ha sido la facilidad con la que se mueve entre los medios y la forma en que ha utilizado su carisma para desarmar a los políticos.
( …..).
«Ahora creo que se ha salvado la siderurgia de la Lorena», afirma el sindicalista. Edouard Martin siente que está bien encaminado. Es la gran obra de un muchacho que nació en El Padul, cerca de Granada, y que creció en aquella pobre Andalucía franquista que su padre tuvo que abandonar para poder alimentar a sus cinco hijos. Temporero en los campos franceses, Antonio Martín descubrió que este país tenía empresas que le ofrecían un futuro mejor y embarcó a toda su familia con destino al este de Francia. «Éramos ocho en un Peugeot 404, apretados como sardinas. Nos hicimos 2.300 kilómetros sin saber ni dónde íbamos. Francia era una palabra que no significaba nada, pensábamos que íbamos de excursión», rememora.
Atrás quedaron amigos, familiares y la calidez del sur de España. Por delante, la incertidumbre. «No hablábamos una palabra de francés y llegamos a una zona fría e inhóspita. Llevaba sandalias y nevaba. ¡Yo no había visto nunca la nieve! Los primeros meses los recuerdo como un drama», afirma Edouard Martin. Tercero de los hijos, fue escolarizado a los 8 años con los alumnos de 6 para que aprendiera el idioma. Era el hazmerreír de la barriada obrera donde vivían, vestido «a la española, con aquella camisa blanca abotonada hasta arriba, aquellos pantalones cortos y esas sandalias blancas». A los 15 años descubrió, gracias a un trabajador social, que «para cambiar las cosas hay que implicarse». Con 18 años comenzó a trabajar en la acería. En los primeros años era un trabajador más. «Mis padres me decían: 'Tú haz lo que te diga el jefe y a callar'. Venían de la España franquista y no sabían lo que era la protesta», dice. Hasta que un día comenzó a levantar la voz. «Fue para defender a unos compañeros por un aumento de sueldo. Me dijeron que querían que fuera enlace sindical», señala.
Han pasado 30 años y hoy es el rostro visible de la Confederación Francesa Democrática de Trabajadores (CFDT), mayoritaria en la acería. Y del sindicalismo francés. Reconoce que le ha tentado la política. «Pero ese mundo no es para mí, no quiero vender mi alma, caer en sus redes. En mi combate he hablado con muchos políticos, ministros, presidentes,... son una casta ¿Qué saben ellos de lo que es vivir con mil euros?», afirma.

                                           Según Luis Miguel Pascual, Agencia EFE, Paris, 5 oct.

 Précisons que les articles de presse n'engagent que leurs auteurs et en aucun cas l'Association.

 
BIENTOT NOËL,
Le temps passe et les fêtes s'approchent. Et si, réunis autour de la table familiale, devant l'âtre ou le sapin, vous chantiez un villancico ? En voici un très joli que vous retrouverez facilement sur internet. Il en existe de nombreuses versions, à vous de choisir la vôtre.

 
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