vendredi 3 janvier 2014

CORREO
de LOS AMIGOS DE ESPAÑA
97 – Janvier 2014.
3 Rue Yves de Kerguélen - 56000 Vannes.
Tél :02.97.40.72.40. ou 06.89.68.11.45.
http://sites.google.com/site/amigosdeespanavannes      amigos.de.espana@gmail.com
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¡ MUY FELIZ 2014 !



                  





Nous avons reçu de nombreux messages de voeux de la part de nos amis espagnols. Citons Asun Martinez du Musée d'Altamira, Olga Morales de la maison d'éditions Edelsa, nos amis de la Fondation "Bodas de Isabel" de Teruel: "Que el Amor, en todas sus manifestaciones ( o en algunas) os acompañe en este próximo 2014" nous écrit Raquel Esteban Martin directrice des Fêtes Historiques de la cité mudejare. 

Vœux de l'Institut Cervantes, de Jean-Pierre Sanchez, Consul d'Espagne à Rennes, Nicole Laurent-Catrice poète et auteure de nombreux ouvrages relatifs à l'Espagne que nous recevrons en mars, de Paolo Verna président d'Italia-Morbihan, d'Angel Atienza de l'Ecole de Flamenco "Ados" de Séville, de Carlos Zamorano président de l'Association des Elèves de l'Ecole de Langues de San Cristobal de la Laguna (Tenerife), nos amis Carlos Vidal et Sandra Rodriguez  de l'Association des Professeurs de français de Galice, de plusieurs associations mémorielles espagnoles dont les Espagnols de Charente ainsi qu' Evelyn Mezquida et Armelle Carrion, de nombreux autres amis que nous ne pouvons citer faute de place sans oublier les nombreux Amigos qui ont eu une amicale pensée pour leur association et animateurs.

... Et vendredi 10, notre Fiesta au P.A.C. à partir de 19 heures
pour nous souhaiter une bonne et heureuse année !

LA CARTELERA DE ENERO:
10 Janvier > Super Fiesta de los Reyes.
24 Janvier > Cocina du cours d'Yvonne. S'inscrire auprès d'Yvonne Montoir: 02.97.69.19.98. ou 06.07.99.22.80.
31 Janvier > Tertulia, de 18h à 20h, à la Brasserie Bleue.

LA CASA DE  BERNARDA ALBA A VANNES:
Ecrit en 1936 quelques semaines avant son assassinat par les franquistes, La Casa de Bernarda Alba dénonce la pesanteur de la société traditionnelle espagnole. C'est un huis clos étouffant  où se mêlent résignation, soumission, égoisme, frustrations.
Les personnages sont uniquement des femmes, enfermées dans leur maison suite au décès de leur père ou de leur mari. La veuve Bernarda oblige ses filles à rester cloîtrées afin de respecter le veuvage et le respect dû à leur père ou à leur beau-père (car il s'agit du deuxième mari de Bernarda le premier étant également décédé).
Pepe El Romano est un jeune et bel homme qui n'est pas représenté dans la pièce mais qui est omniprésent. Il a pour projet de se marier avec Angustias, la fille du premier mariage, car elle a beaucoup d'argent de l'héritage de son père ; cependant c'est la plus laide et la plus vieille (39 ans) des filles de Bernarda. Adela, la plus jeune, s'insurge contre la rigueur des mœurs à laquelle elle doit se soumettre, elle incarne la rébellion. Elle est amoureuse de Pepe qui est aussi très attiré par elle …
Ce n'est pas la première fois que Didier Merlo et la compagnie Alter Ego présentent cette pièce. Avec une mise en scène sobre qui souligne le tragique de l'œuvre, une excellente interprétation, la troupe d'Alter Ego nous a fait partager et mieux comprendre une œuvre essentielle de la trilogie lorquienne avec "Bodas de sangre" et "Yerma".
Si vous n'avez pu la voir au PAC, notez qu'elle sera à nouveau présentée  le 18 février, le 29 mars puis le 17 mai au Carré Alter Ego, 23 Rue du 65° R.I. à Vannes. Contact et réservations au 02.97.46.67.47. www.compagniealterego.fr

CATA DE DICIEMBRE:
Notre seconde cata s'est déroulée vendredi 6 décembre chez Cavavin rue Hoche.
Laurent Genay-Le Bras y a accueilli une quinzaine d'amigos qui ont pu découvrir différents crus espagnols. Excellente soirée comme en témoigne Christine Bazile;
"Estuvimos en una cata en el centro urbano. Quince alumnos y profesores de español estaban presentes, probando cinco vinos tintos de España, acompañados con embutidos. El bodeguero nos explicó la procedencia de estos vinos, y la manera de acompañarlos con manjares. Esta velada fue muy agradable para todos los miembros".

Afin de vous aider à composer vos prochains menus, voici la carte de la soirée:
1. Castillo de Bétera (Tempranillo y Bobal) 2011 (Valence). Vin rouge léger & fruité. Accord: paella, charcuterie ...
2. Rigau Ros Crianza (50% Cabernet-Sauvignon + 25% Carignan + 25% Grenache / Emporda) 2009 (Costa Brava).
Arômes profonds et délicats de fruits mûrs sur un fond boisé bien intégré (8 à 12 mois en fût).
3. Mas Rabell Torres (Carignan & Grenache + Merlot / Penedès) 2009 (Catalogne). Fruité, souple et épicé. Aux notes de réglisse et de fruits des bois. Texture veloutée. Accord: idéal avec des plats de riz, viandes grillées, pot-au-feu et plats traditionnels espagnols mijotés. 
4. Eder (95% Tempranillo + 5% Viura / Rioja) 2011 (El Ciego - 100km sud Bilbao): Arômes de fruits rouges, poivre et cannelle. Tannins soyeux, suaves et ronds. Accord: risotto de légumes, viandes et fromages (non fumés).
5. Cepa Alta (90% Tempranillo (cépage qualitatif et emblématique de la vallée du Duero) + 5% Cabernet-Sauvignon + 5% Merlot / Ribera del Duero) 2011 (Est Valladolid). Vin riche et puissant aux notes de fruits noirs, violette et vanille (5 mois en barrique française). Accord: canard au poivre vert, chevreuil mariné, perdreaux truffés, joues de porc et pata negra.


MOIS DU DOC: SUCCÈS DE NOS PROGRAMMATIONS.
Total succès pour ce "Mois du Doc 2013". Nos trois séances ont été bien fréquentées. Ce qui nous encourage pour programmer de nouvelles projections. Remercions nos amis de Cin'écran pour leur précieuse collaboration.
Après un très courte mise en bouche chaque soirée avec un petit film adorable de German Roda qui met en scène sa fille Alba, et nous entraine dans une succession de gags aussi cocasses les uns que les autres, nous avions programmé deux films sur Cuba (voyage 2014 oblige) et un troisième sur la vie d'une fille de réfugié espagnol dans la Bretagne des années soixante.
"Son cubano, histoire de la musique cubaine", notre premier film, réalisé par Dominique Roland et Jean-Christophe Hervé retrace l'histoire de la musique cubaine autour de trois grandes périodes : De la colonisation à l'indépendance (1511-1898) - Les années du son et de la rumba (1910-1937) - Mambo, cha-cha-cha et nouveaux rythmes (1937-1992). Un panorama complet et vivant de la musique cubaine tourné sur place et illustré d'archives et de documents historiques. Cuba compte 12 000 musiciens professionnels et une multitude d'orchestres familiaux. Héritiers d'une histoire riche et tumultueuse, les Cubains conjuguent tradition et mouvements musicaux actuels.
Plus en prise avec l'actualité, notre second film "Cuba entre deux cyclones" réalisé en 2008 par Bernard Mangiatte. Le réalisateur y confronte la vision du monde des nouvelles générations avec celle des anciens combattants de la liberté,  dresse un panorama de la société cubaine d’aujourd’hui, plus complexe qu’il n’y paraît. En écoutant les rêves et les espoirs des habitants de l’île, espoirs tant attendus, sans cesse repoussés : en croisant les témoignages des Cubains d’aujourd’hui, jeunes et moins jeunes, c’est véritablement le pouls de la société cubaine que l’on se met à écouter dans ses moindres battements.
Suite à la projection un débat passionnant et sans préjugé s'est instauré dans la salle. Notons que depuis cinq ans et la réalisation du film, bien des choses ont évolué, timidement surement, mais évolué quand même. Nos amis qui participeront au voyage 2014 pourront nous donner leurs appréciations.
Troisième film "La lettre à Gabrielle" relate le parcours de Gabrielle Garcia, fille de combattant républicain espagnol exilé en France lors de la Retirada, en 1939.
Née à Saint-Malo d'un mariage mixte, elle grandit sur la côte bretonne où elle côtoie les compagnons de son père revenus des camps nazis des îles anglo-normandes.
Co- Auteure d’un premier ouvrage "La mémoire retrouvée des républicains espagnols", Gabrielle Garcia vient de publier "Pour entrer dans Grenade", un récit plus personnel tout en souvenirs, qui constitue la trame du film de Alain Gallet.
De la Bretagne à l’Andalousie, nous la suivons sur les traces de son père qui, Franco au pouvoir,  jamais ne pourra ni ne voudra retourner en Espagne et se fixera définitivement en Bretagne, à St Malo. Et Gabrielle Garcia se confie, au gré des lieux …
Nous la retrouvons ainsi à Cijuela, dans la peupleraie où celui-ci se cacha lors du Coup d’Etat de juillet 1936, à Moraleda dans une grotte semblable à celle où son grand-père dut vivre pendant vingt ans l’humiliation des vaincus, dans les arènes de Grenade où le cousin Paco venait vendre de l’eau aux vainqueurs pour quelques pesetas ou encore sur le lieu de la célèbre bataille de Jarama, objet des cauchemars futurs de José Garcia.
En Bretagne, elle retrouve aussi le peintre Mariano Otéro et l’écrivain Ricardo Montserrat, tous les deux fils de réfugiés républicains espagnols. Et dans la maison natale de St Malo patiemment restaurée, elle évoque la truelle et l’établi avec lesquels José Garcia construisit lui-même sa maison dans les années cinquante, étape ultime de ses rêves espagnols brisés.
Etroitement lié à l’histoire individuelle racontée, le film met en lumière l’exil méconnu des réfugiés espagnols en Bretagne et en souligne certains traits originaux, comme leur arrivée importante par la mer.
"La lettre à Gabrielle" inscrit l’intime dans l’Histoire. Petite et grande histoire se mêlent à chaque instant en un film d’émotions qui culmine par une lettre et une rencontre inattendues. Et l’ancien professeur d’espagnol – fils d’une riche famille espagnole franquiste – retrouve dans sa classe en Bretagne son ancienne élève, une fille de « rouge ».
Pour présenter le film et animer le débat très riche qui a suivi, nous avons eu le plaisir de recevoir Gabrielle ainsi que Mariano Otero et Luis Garrido que nous avions reçu il y a un an lors de la présentation du livre "Une longue marche" qui retrace l'évasion de son père d'un camp de concentration franquiste puis son installation en France. Moments d'émotion partagée
Pour en savoir plus sur l'exil espagnol en Bretagne et Vannes en particulier, se reporter au site

"La mémoire retrouvée des républicains espagnols", Gabrielle Garcia et Isabelle Matas, éditions Ouest-France.
"Pour entrer dans Grenade", Gabrielle Garcia, editions Mare Nostrum, 18 €.
"Une longue marche", Albino Garrido, éditions Privat, 18 € - "Una larga marcha" (en espagnol), editorial Milenio, 19 €.

LA COCINA DE NICOLE:

La deuxième Cocina de l'année a comme la première, été couronnée de succcès: 24 comensales venus de différents cours (ce qui est important pour la convivialité et les échanges entre adhérents et alumnos de différents niveaux) se sont donc retrouvés ce 12 décembre pour une soirée où la bonne humeur était de mise comme le montre notre photo.
  

Pour ce qui est des "tapas/primero": rollo de chorizo, sobrasada et un pincho typique de la Calle del Laurel de Logroño (que nos amis hospitaleros ont dû visiter cet été), la "zapatilla de jamón" dont voici la recette:
"Cortar un pan de pueblo en rebanadas. Ponerle un chorrito de aceite, añadir el tomate triturado y encima de todo el jamón cortado en lochas. Poner unos minutos en la plancha". Simple et délicieux !
Après La Rioja, de segundo, un petit tour au Pays Basque avec un marmitako, plat traditionnel des pêcheurs:

Para seis personas: 600 g de atún (o bonito) troceado, 6 pimientos verdes, 2 dientes de ajo, 2 cebollas, 1kg de patatas, medio kg de tomates (frescos o en lata), 80 g de tocino cortado en dados, 1 guindilla (o cucharadita de "piment d'Espelette"), 25 cl de vino blanco seco, 25 cl de aceite de oliva, 1 ramillette de cilantro, sal y pimienta.
Elaboración: cortar en dos los pimientos y retirar las semillas para trocearlos. Picar las cebollas y el ajo. Pelar las patatas y cortarlas en dados. Derretir a fuego lento el tocino en una cacerola. Añadir las cebollas, el ajo, los pimientos y rehogar. Añadir las patatas troceadas. Salpimentar. Añadir el atún, el cilantro, la guindilla y el vino blanco. Cubrir y dejar cocer a fuego suave 45 minutos.

Sopa de cítricos con frutas

Ingredientes:El zumo de 4 naranjas el zumo de 2 mandarinas unas gotas de zumo de lima 1 yogur natural1 manzana1 naranja4 cucharadas de pulpa de granada 1 cucharadita de piel de lima picada 1/2 cucharadita de jengibre fresco rallado 1/2 cucharadita de canela en polvo 6 rodajas de limón 6 ramitas de menta fresca.
Elaboración: mezclar los zumos de naranja y mandarina en un cazo y dejar que cuezan unos 10 minutos para que se reduzcan ligeramente. Añadir el yogur y mezclar bien para que adquiera consistencia cremosa. Agregar zumo de lima al gusto.
Pelar la manzana, descorazonarla y picarla en dados pequeños. Pelar la naranja a lo vivo, eliminando toda la parte blanca, y cortarla también en dados pequeños.
Incorporar las frutas picadas, junto con la granada, a la crema de cítricos y yogur.
Verter la sopa en recipientes de postre y dejar en la nevera hasta el momento de servir. Antes de llevar a la mesa, espolvorear con piel de lima, jengibre y canela. Decorar con limón o lima y una hoja de menta.
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EUTANASIA EN LOS JÓVENES
Comentario de un chaval  joven a otro.
"Anoche mi madre y yo estábamos sentados en la sala hablando de cosas de la vida... entre otras... estábamos hablando del tema de vivir/morir. 
 Le dije: 'Mamá, nunca me dejes vivir en estado vegetativo, dependiendo de máquinas y líquidos de una botella... Si me ves en ese estado, desenchufa los artefactos que me mantienen vivo. PREFIERO MORIR'.
 ¡¡Entonces, mi madre se levantó con cara de admiración... y me desenchufó el televisor, el DVD, el cable de Internet, el PC , el mp3/4, la Play-2 , la PSP, la WII, el teléfono fijo, me quitó el móvil, la ipod, el Blackberry y... me tiró todas las cervezas!!!
¡¡La madre que la parió!!...¡¡¡¡CASI ME MUERO!!!!". 
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PROCHAIN CORREO: 1er FEVRIER 2014.
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